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• Au cabinet ou
• En téléconsultations (une étude est disponible en bas sur les résultats des séances via téléconsultations) 

Et maintenant, place aux bonnes nouvelles. Bien heureusement... bien heureusement, la thérapie et notamment l'hypnose peut se faire en ligne ou en télé consultations. J'ai moi-même eu un chemin à faire et j'étais" frileuse", peu convaincu. Et, vous savez comment est la vie? Elle nous fait progresser. Moi aussi. Des personnes étant venues au cabinet ont eu à déménager, ont eu des mutations dans des régions différentes, des accidents, des maladies.  

Et, ils m'ont demandé que je les accompagne.  Petit à petit ,des personnes que je ne connaissais pas du tout sont venues à moi, et cela fait plus de 5 ans maintenant que j'utilise la télé consultation. Et je vous confirme que ça marche. Je comprends que vous ayez votre chemin à faire, alors voici l'étude  en bas de la page.

De telles expériences sont en effet très similaires – sur le plan de la relation psychothérapeutique – à celles qui se déroulent dans le cadre du réseau.

les patients peuvent choisir un espace relativement protégé de leur domicile, à l’abri du bruit, des regards et des oreilles indiscrètes, voire, plus rarement, depuis un espace situé sur le lieu de travail, comme leur bureau, ou depuis leur voiture ou un lieu public comme un café ou un aéroport Nous reprenons ici des exemples évoqués par les praticiens de…. Le plus souvent, c’est une pièce calme du domicile qui est choisie.

Le cadre thérapeutique se caractérise par sa dimension spatiale, physique, mais aussi par sa dimension symbolique [6][6]Historiquement, on observe « l’importance thérapeutique….

« […] avec le patient que j’accompagne depuis maintenant pas mal de temps… […] donc j’ai déjà fait des consultations dans ma cuisine en travaux, dans le bureau de mon mari ! […] et ça, ce n’est pas un souci parce que je trouve que la convivialité passe plutôt par la voix et par le lien qu’on ressent que par le décor extérieur ! ».

Avec l’expérience, les télépraticiens ont tendance à « oublier » le dispositif de téléconsultation. Autrement dit, avec l’habitude, ils ont régulièrement le sentiment d’être plongés dans l’interaction avec leur patient, sans prêter attention au fait d’être à distance et de consulter depuis un ordinateur.

« […] l’écoute est beaucoup plus importante [en téléconsultation] parce que si on est en face-à-face, je vais vous sentir au sens des cinq sens. Je vais sentir l’air qu’on respire, justement. Là, je ne peux pas. Donc l’écoute est beaucoup plus “acute”, beaucoup plus vive, beaucoup plus exacerbée. L’attention porte beaucoup plus effectivement sur l’écoute ».

(Brémond, psychologue, femme, cinquantaine d’années, posture multi-référentielle)

Globalement, les appréciations formulées par les enquêtés sont relativement convergentes : l’intuition clinique se manifeste bel et bien dans le cadre des téléconsultations, mais elle semble émerger plus difficilement qu’à l’habitude.

« […] La téléconsultation provoque un manque, enfin… implique un manque d’informations sensorielles […] et, sans doute, probablement, j’essaie de compenser ce manque par des questions plus dirigées dont je me serais passé en face-à-face. Une fois, et ce que je constate, encore une fois, c’est très subjectif, ce que je semble constater, c’est qu’une fois pris cette assurance-là, c’est-à-dire que je ré-étalonne mon système d’intuition, on va dire, une fois effectué ce bricolage-là, je retrouve une sensation d’empathie et mes ressorts professionnels habituels, mes petits trucs pour faire rebondir les gens ».

(Maillet, homme, quarantaine d’années, psychiatre, posture multi-référentielle)

Les patients éprouveraient eux aussi une impression de distance dans la relation qui s’établit par le biais du dispositif, mais cela ne les empêcherait pas de s’engager dans leur travail de verbalisation et d’élaboration. Au contraire, cette impression de distance plus ou moins diffuse faciliterait cette activité, libérerait en quelque sorte la parole. Tout se passe comme si le sentiment d’une plus grande distance physique et sociale conduisait finalement à une forme particulière de proximité entre psychothérapeute et patient, caractérisée par la confidence. Un des praticiens interrogés évoque même un surcroît de proximité sociale, lié à la distance qui s’instaure entre les acteurs des téléconsultations :

« Il y a la question d’un beaucoup plus proche aussi par téléconsultation. On parle justement de l’absence. On a besoin de la présence de… Moi, j’ai plutôt senti quelque chose de la trop grande proximité. Le patient va plus facilement vous tutoyer, par exemple ».

(Damion)

Nous pouvons faire l’hypothèse que la relation visiophonique produit chez le patient une impression de distance qui le protège pour une part du regard d’autrui, en l’occurrence du praticien, et qui le conduit à se dévoiler plus aisément et à moins se soucier des formes de désapprobation morale que ses propos pourraient susciter. 

le sentiment de distance éprouvé lors des téléconsultations contribuerait à lever certaines inhibitions  Ce point apparaît dans les témoignages de patients ou de…, libérerait en quelque sorte la parole du patient, à tout le moins faciliterait le travail de dévoilement de soi inhérent à la relation psychothérapeutique. Dans le cadre des téléconsultations, les patients se livreraient ainsi plus aisément et plus rapidement.

La distance qui caractérise la relation psychothérapeutique lors des consultations à distance permet également au praticien, dans certains cas précis, de transformer sa pratique en « allant plus loin » que dans le cadre du face-à-face traditionnel, c’est-à-dire en s’adressant au patient d’une manière particulière, en adoptant une posture thérapeutique qu’il ne se serait pas autorisée en face-à-face. 

Cette expérience expliquerait, pour certains praticiens, leur spécialisation dans ce domaine, voire une forme d’engagement dans une relation psychothérapeutique considérée comme différente de celle se déroulant en face-à-face. Pour eux, l’empathie à l’égard des patients "expatriés"* serait plus forte. 

Source 

ce qui est considéré comme "expatriés"* dans l'étude est une personne qui suit une thérapie à distance ou dans un autre pays.

Pourquoi il est vital que votre thérapeute qui pratique l'hypnose ou votre hypnothérapeute soit inscrit au Syndicat National des hypnothérapeutes?